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Le mimosa, notre petit soleil d’hiver

En ce début de saison hivernale, le ciel se teint facilement de bleu puis de gris et inversement. Une seule chose semble perdurer depuis des siècles, de janvier à mars, ce sont ces petits pompoms d’or qui viennent orner le paysage de douceur et de chaleur : Les fleurs de Mimosa.

Retrouvez en fin d’article le shooting photo de Mr Mme Capture « Mimosa et tendresse ».

Qu’est-ce que le Mimosa et d’où vient-il ?

Le mimosa est en fait un arbre. L’espèce la plus connue chez nous est communément appelée « mimosa des fleuristes », ou acacia dealbata. Il existe 1300 variétés différentes du genre Acacia, et près d’un millier sont endémiques d’Australie mais tous n’ont pas encore été répertoriés. Souvent utilisés dans la confection de bouquets pour apporter leurs notes ensoleillées, les pompons dorés du mimosa apparaissent dès le mois de décembre.

Le mimosa est partout en Australie et c’est pour cette raison que l’Acacia pycnantha est devenu l’emblème national officiel du pays depuis 1988. Il l’était déjà de manière plus ou moins informelle depuis au moins les années 1830. On le retrouve sur le blason et les armoiries officiels du pays depuis 1912. Le mimosa se célèbre aussi, depuis 1992, les Australiens le fêtent pendant le « wattle day » (le « jour du mimosa »), chaque 1er septembre, en pleine période de floraison pour de nombreuses variétés de ce côté du globe. Il est pour eux un symbole d’union nationale et de résilience puisque le mimosa repousse aisément après un incendie. Le mot anglais utilisé en Australie pour désigner le mimosa de manière commune est « wattle » qui désigne originellement des branches souples utilisées par les Aborigènes et les premiers colons européens pour construire les parois des maisons ensuite barbouillées de boue : c’est dire l’importance de cet arbre dans la culture et l’histoire du pays.

L’île-continent abrite des climats très variés : des zones arides et désertiques, d’autres tropicales ou semi-tropicales et des régions océaniques, continentales et méditerranéennes. L’Acacia y prospère dans une multiplicité de conditions géologiques et climatiques. Il a ainsi accompagné la vie des peuples aborigènes depuis leur première installation sur l’île, il y a plus de 50.000 ans.

Le nom Acacia presque exclusivement pour les variétés australiennes. Les genres originaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique sont renommés Vachellia et Senegalia et certaines variétés tombent dans d’autres sous-genres. Le choix de ces appellations, considérées comme très politiques, reste, encore de nos jours, très contestée et controversée.

Le saviez-vous ?

Ce que nous désignons habituellement de mimosa est en réalité une plante du genre Acacia, tandis que celle que nous appelons acacia est un arbuste du genre Robinia. 

Mais ce n’est pas tout ! Il existe bel et bien un genre nommé Mimosa, dont l’espèce la plus connue, Mimosa pudica, est couramment appelée “sensitive”. Cet arbre, qui doit son nom à ses feuilles se repliant sur elles-mêmes quand on les touche, donne des fleurs rose-mauves, et possèdent une forme bien distincte de celle du Mimosa !

Le parcours du Mimosa

Le mimosa semble, depuis toujours, nous accompagner en cette période fraicheur, mais cela n’a pas été toujours le cas.

En effet, le mimosa était connu en Méditerranée depuis l’Antiquité grâce aux variétés africaines et asiatiques dont les plus célèbres sont les Acacia arabica (Vachellia nilotica) et Acacia senegal (Senagalia senegal). Il y a des variétés endémiques dans l’actuel Maghreb, en Égypte, dans la péninsule arabique et au Proche-Orient connues depuis des millénaires par les Grecs et les Romains. Il est utilisé pour ses vertus médicinales présumées, sa gomme (la « gomme arabique »), son bois et son tannin. L’arbre est cité dans différentes sources dès l’Égypte ancienne et dans la Bible pour la construction de l’Arche d’Alliance (ce serait le Vachellia tortilis). On a retrouvé des meubles, des bateaux et des charpentes en mimosa datant de la haute antiquité.

D’après Gaspard Bauhin (1560-1624), c’est le botaniste grec Dioscoride qui leur donne le nom d’akakía qui vient du grec ancien ákis pour « épine » puisque la plupart de ces variétés sont épineuses. Le terme sera latinisé en Acacia et repris dans la nomenclature linnéenne au XVIIIème siècle par Philip Miller (1691-1771) dans The Gardener’s dictionary (publié en huit éditions successives entre 1741 et 1768) où Acacia est un « épineux égyptien » (« egyptian thorn »).

En Asie et en Afrique, les mimosas endémiques sont utilisés de manières aussi diverses que par les Aborigènes australiens à la même époque, on retrouve des usages très similaires dans la pharmacopée traditionnelle notamment (comme le Senegalia Catechu au Bengale, utilisé en décoction). On le retrouve aussi dans la gastronomie locale, ses graines sont transformées en farine dans de nombreuses régions africaines et les feuilles du Vachellia pennata sont cuisinées en omelette ou en soupe dans toute l’Asie du Sud-Est.

Le mimosa que nous connaissons prend ses racines en Australie et en Tasmanie, d’où il est importé en Europe au retour de l’expédition du capitaine Thomas Cook au XVIIIe siècle. Séduits par son éclat, les botanistes de l’équipage en prélèvent quelques rameaux pour les ramener en Angleterre. Il faudra attendre le début du XIXe siècle pour que le navigateur français Nicolas Baudin, sous ordre de Napoléon Bonaparte, importe des pieds vivants de mimosa en France. 

Après leur acclimatation au château de Malmaison, les mimosas sont cultivés pour leurs fleurs au puissant parfum, notamment sur la Côte d’Azur. Il contribue alors au rayonnement de Grasse, épicentre de la parfumerie, et devient l’emblème de la ville de Mandelieu-La-Napoule, appelée aujourd’hui “capitale internationale du mimosa”.

Alors que les plants de mimosa sont mis à mal par un rude hiver en 1929, les producteurs travaillent d’arrache-pied pour sauver leurs arbres. Leurs travaux seront récompensés, puisque les mimosas, dans leur résilience, repartirent de plus belle. 

Pour célébrer cette grande victoire, on instaura le 16 février 1931 une Fête du Mimosa. Depuis ce jour, la tradition s’est perpétuée et les festivités ont lieu chaque février, durant 1à jours, dans la commune de Mandelieu.

La culture du mimosa mobilise aujourd’hui une centaine de mimosistes locaux, et plus de 8 millions de bouquets de mimosa sont expédiés chaque année à travers le monde. La récole de 2023 semble prometteuse au vu du temps doux que nous avons eu (moins de 10° celsius).

La signification des fleurs de mimosa

La fleur de mimosa symbolise la magnificence, l’élégance, la simplicité la tendresse et l’amitié.

Comparé au soleil, le mimosa gorgé de lumière et de chaleur se prête très bien aux gestes de réconfort adressés à quelqu’un traversant une période difficile. Lorsqu’il apparaît dans les rêves, le mimosa est porteur d’un message rassurant. Il vient dire au songeur “Tout va bien, tu es en sécurité”.

Mais par-dessus tout, le mimosa est un symbole d’ouverture. Il est particulièrement conseillé aux personnes introverties ou timides, qui ont tendance à se replier sur elles-mêmes et peinent à nouer des liens avec les autres. Le mimosa est préconisé pour amener de l’harmonie dans les relations. Lorsqu’une personne éprouve de la difficulté à s’ouvrir aux autres, elle peut parfois adopter une attitude hostile, comme une carapace qui la protègerait d’un éventuel rejet tout en le provoquant. Ce cercle vicieux entraîne un isolement qui peut être difficile à vivre, et celui ou celle qui le subit n’a souvent qu’une envie : s’en défaire. Si vous remarquez qu’une personne de votre entourage traverse une situation de découragement ou de lassitude, pensez au mimosa. Cela pourrait l’aider à aller vers les autres, à accepter les mains tendues pour sortir de cette torpeur et se libérer de cette inhibition. Grâce à son aura solaire, le mimosa aide à voir le monde d’un autre œil, à retrouver la joie de vivre et le mordant qui nous fait parfois défaut. Il peut également bénéficier aux personnes qui souffrent de leur vision pessimiste de la vie.

L’utilisation du Mimosa

Comme vu précedemment, le mimosa est utilisé dans la conception de parfum. En parfumerie, l’absolue de la fleur de mimosa s’obtient par extraction aux solvants volatils des petites branches de mimosa. Le résultat, c’est une absolue poudrée, florale, chaude et riche, associée à une odeur miellée et paillée. Sa senteur est mystérieuse et subtile. A Grasse, une bougie parfumée à la fleur de mimosa a vu le jour il y a un an.

On retrouve aussi l’utilisation du mimosa en gastronomie.

A Théoule-sur-Mer, Laurent Raynaud décline la fleur en liqueur et en sirops artisanaux, ainsi est né le « Mimocello ».

En Australie,  les grand chefs cuisiniers, torréfient certaines variétés de mimosa. Un produit, qui aurait un goût intermédiaire entre le café et le chocolat, une fois moulu.  

Aperçu de la séance photo « Mimosa et tendresse » – Mr Mme Capture

Le mimosa est un élément que Mr Mme Capture aime mettre en avant dans ses shootings et son travail. Quand la saison s'y prête c'est un petit soleil, une belle couleur jaune dans une harmonie hivernale, qu'on ne peut s'empêcher d'admirer et de vouloir "capturer".
Mimosa et tendresse
A présent que vous savez tout du mimosa, laissez-vous tenter, vous aussi, par un shooting accompagné de ces fameux pompoms d'or ! 

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Article Mr Mme Capture